Toujours plus de Trails

Toujours plus de Trails

Un récent article d’Antoine Guillon mettait en avant ce qui poussait les athlètes, les gens normaux à faire de plus en plus de Trail (long) dans l’année. Qu est ce qui pousse les gens à aller vers les trails de plus en plus extrêmes ?

Ce sujet interpelle car sans vraiment s’en rendre compte, nous avons nous aussi augmenter le nombre de trails et surtout notre charge d’entrainement pour y parvenir. Certes, nous sommes loin de faire les 8 à 9 ultra (100 à 160 km) dans l’année. Mais tout de même, dans notre catégorie et tranche d’age, le travail pour réaliser un parcours sans se détruire, est de plus en plus conséquent. Pour réaliser 3 courses dans l’année, il faut une préparation de l’ordre de 4 à 5 entrainements par semaine avec 1 sortie longue. Qui plus est, une montée en charge avant l’événement. Bref, pas beaucoup de place au repos à ce rythme.

Mais alors, qu’est ce qui nous motive à ce point pour être autant au taquet qu’aujourd’hui.

Il y a ce besoin de reconnaissance. Euh oui, bof… En dehors du (très) petit groupe d’initiés, on ne parle généralement pas de ce qu’on fait en trail et entrainement. Donc, la reconnaissance de qui et pourquoi ? J’avoue ne pas être tres convaincu de cette motivation.

Le besoin d’adrénaline, et l’atteinte du Graal. Oui, peut être. C’est vrai que ce moment d’évasion, la sensation d être totalement libre est une sensation de bonheur très agréable. Mais elle est si fugace, qu’il est difficile à comprendre pour un esprit cartésien de faire autant de sacrifice pour si peu de récompense.

Le plaisir de la découverte de nouvelles places,

etc …

Le sujet reste à votre entière réflexion. Pour ma part, je m’interroge encore. Et l’analyse que j’en fait est un mélange de crainte et de plaisir. Crainte parce que ce sport est particulièrement ingrat. Il suffit de s’arrêter 2 mois pour se retrouver à la case départ. Les marches à gravir pour retrouver un ‘niveau’ requiert un effort si important que la réaction naturelle est de conserver le même rythme pour ne pas redescendre de cette marche.
Le plaisir vient surtout de la forme dans laquelle on se trouve en conservant une activité physique régulière. On évite généralement les maladies. Le fait de se sentir bien dans son corps, contribue à se sentir bien dans sa tete.
Le plaisir de faire partie de cette nature, pouvant faire 30-40 km non stop, sans détruire, du moins impacter son environnement.
Depuis plusieurs années, j’avais eu l’habitude de pratiquer une année pleine de trail (4-5) et une année de repos avec 1 voir 2 maxi. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Pourquoi ces changements ? Les conséquences de ces changement ?