Maladie, récupération et entrainement

Maladie, récupération et entrainement

Voila un épisode dont je me serai bien passé dans mon année de course. Bronchite qui tombe dans notre debut de préparation pour le Run Rabbit Run au Colorado en septembre.
Cette préparation consistait en 3 mois de préparation
Juin : pour récupérer de l’UTOP et relancer un peu de rythme sans trop de volume
Juillet : pour faire du volume et du long
Aout : pour peaufiner la prépa et faire du jus anvant la course debut septembre

Malheureusement, ce contretemps vient bloquer tout le mois de juillet.

Pour la psychologie, c’est très dur dans la ou meme sans avoir de pression par rapport à cette course, on en reste pas moins compétiteur dans l’âme.
Un mois de perdu dans la partie la plus importante de la préparation ; autant dire que c’est difficile à avaler.
D’abord, le refus de se considerer pas en état de s’imposer des efforts physique ne font qu’aggraver la situation. Le corp deja en difficulté pour combattre la maladie se voit encore plus affaibli par le moindre effort.
L’erreur de débutant.
Pour conserver un peu le moral, une petite sortie à pied est le bon moyen pour ne pas sombrer complètement. Mais l’experience est quelque peu désagréable. C’est la 1ere fois que je suis confronté à avoir le cardio à bloc … en marchant. Pas facile de bouger avec 1/2 poumons qui travaille.
Mais il faut accepter son sort et attendre que ca passe.

La reprise a commencé la semaine passée par des séances de gainage et abdo pour réactiver les muscles sans tirer sur la bête. Finalement, ca a pas mal fonctionné car les 3 heures d’aujourd’hui se sont passées dans de plutôt bonnes sensations.
La 1ere heure, il a fallu « décalaminer ». Les quelques bosses sont passées en courant sans trop cracher les poumons. La 2e heure était au top. Surtout coté moral. Quel bonheur de pouvoir enfiler des kilomètres, profiter des grands espaces du coté de Soamanandray et apprécier ces moments de liberté que nous offre la course à pied.
Pour la 3e heure, c’était plutôt laborieux.

Les mollets ont commencé à tétaniser, les ischios devenaient très tendus, en bref l’impression que le cheval de course était devenu un mulet des tanety. J’ai marché les bosses…

Mais ce que je retiens, c’est que malgré un mois d’arrêt forcé, un petit entretien léger dans la semaine te permet de garder un minimum de conditions physiques. Il ne sera pas question d’envisager une performance en septembre, mais au moins de terminer les 50 miles dans des délais corrects et surtout dans un état raisonnablement fatigué.

C’est le printemps,. La temperature redevient agréable. Donc : Sentiers, je suis de retour.